L’attieké est un incontournable de la cuisine Ivorienne qui est souvent mangé avec du poisson mais il existe également la version du poulet braisé, des brochettes … J’ai une fois eu un commentaire sous un de mes posts Instagram d’une abonnée me précisant que mon plat était appelé garba dans sa belle famille et non Attieké. Il faut savoir que même si c’est deux plat sont à base de semoule de manioc, la façon de le manger et la présentation est différente. Vous avez donc l’attieké et le garba.
Il faut savoir que le garba est la façon de le préparer que l’on trouve le plus souvent lorsqu’on se balade dans les rues de babi. Le garba contrairement a l’attieké que l’on deguste avec du poisson classique, du poulet ou autre… Est servi avec du thon frais roulé dans la farine frit et servi parsemé de piments frais grossièrement hachés. Pour un “bon garba complet” on ajoute en supplément des tomates, oignons, un cube maggi et de la mayonnaise. C’est un plat vendu essentiellement par des hommes.
Revenons à notre plat d’attiéké. L’attieké est une semoule de manioc à base de manioc fermenté. L’attieké est un plat en tant que telle mais il sert également d’accompagnement pour différents mets ivoiriens. Pour cette recette je partais initialement sur un bon plat d’attiéké poisson braisé mais je suis revenue bredouilles de chez mon poissonnier, je suis donc partie sur des côtes d’agneau et c’était excellent !
Pour la marinade j’ai utilisé le sama nokoss de Miss nanga, un nokoss passe partout à utliser pour tout vos plats, il vous suffira juste de rajouter des épices au choix si vous le souhaitez.
Le garba trouve son origine dans les quartiers populaires d’Abidjan, Treichville, Abobo et Adjamé, mais les petits restaurants qui en servent, les « garbadromes », ont essaimé ces dernières années dans toute la métropole et au-delà. Deux légendes s’opposent sur ses origines. La première dit que le plat a été nommé en hommage à Dicoh Garba, ministre de la production animale sous Félix Houphouët-Boigny, qui entreprenait de valoriser la pêche au thon dans les années 1970. L’autre soutient que c’est un immigré nigérien, dénommé Garba, qui a eu le premier l’idée d’associer de l’attiéké bas de gamme à des pièces de thon négligées des poissonniers. Une chose est sûre, c’est bien la communauté nigérienne d’Abidjan qui a popularisé ce plat dans les années 1980, un coup de génie d’autant plus saisissant qu’il n’y a ni mer ni cultures de manioc au Niger.
Source : Le monde Afrique
Pour 4 personnes :
- 4 côtes d’agneau
- 400g d’attiéké
- 2 cuillères à soupe de nokoss
- 1 cuillère à soupe de moutarde
- 1 cuillère à café de paprika
- Sel, poivre
Pour la sauce moyo
- 1 oignon
- 1 tomate
- 1/2 poivron vert
- 5 cuillères à soupe d’huile
- 1 cuillère à café de moutarde
- 2 cuillères à soupe de vinaigre
- Sel, poivre
Pour la sauce oignons cuite
- 2 petits oignons
- 1 cuillère à café de moutarde
- 1 cuillère à soupe de nokoss
- De l’huile
- Sel, poivre
- Marinez les côtes d’agneau avec le nokoss, la moutarde et salez légèrement car le nokoss est déjà salé.
- Mettez de l’huile dans une poêle bien chaude et faire revenir la viande sur chaque face.
- Épluchez et coupée en rondelles les bananes plantain puis les frire.
Sauce oignon cuite
- Épluchez et coupez en lamelles fines les oignons.
- Ajoutez de l’huile dans la poêle, lorsqu’elle est bien chaude ajoutez les oignons et faire suer.
- Ajoutez la moutarde, le nokoss, un peu de sel et du poivre.
- Laissez cuire environ 10 minutes.
Sauce moyo
- Épluchez et coupez l’oignon en petit dès.
- Faites de avec la tomate, le poivron puis mélangez les légumes ensemble.
- Ajoutez l’huile, le vinaigre, la moutarde, salez puis poivrez la préparation.
- Servez votre plat avec les côtes d’agneau, l’attieké, les bananes plantain et la sauce moyo. Disposez les oignons cuits sur la viande.